Qui est la joueuse complète, une nouveauté cette année, de l’équipe des Louves 2022/2023 ? Gabrielle Archambault, québécoise, l’accent chantant et absolument charmant pour nous Français, a rejoint le club en septembre. Passionnée de volley, travailleuse, la numéro 8 s’est parfaitement intégrée dans sa nouvelle sphère vosgienne.

Quel est ton parcours sportif ?

Gabrielle Archambault : Elle s’est bâtie et développée au fil des années. Au départ, j’étais plus impliquée dans tout ce qui touche aux arts. Par contre, lorsque j’ai commencé à m’intéresser au volley, j’ai tout de suite compris que c’était un sport fait pour moi. J’ai donc commencé à jouer tardivement, mais je n’ai jamais baissé les bras. Tout mon temps et mon effort ont été mis dans le volley. J’ai joué six ans à l’UQAM (l’Université du Québec à Montréal). Je continue encore aujourd’hui à y mettre tout mon temps et mon effort !

Est-ce ta première fois en France ? Que penses-tu du pays et des Vosges ?

Oui, c’est la première fois que j’atterris en France. J’adore les Vosges ! Les montagnes, les gens, la température, etc. Ça me parle à 100 %.

Est-ce que tu connaissais les objectifs du club (monter au plus haut niveau national) avant de t’engager auprès d’eux ? Si oui, est-ce que ce challenge était grisant ou effrayant ?

Oui, je connaissais leurs objectifs. J’ai trouvé ce challenge vraiment intéressant puisque ça me donnait l’impression que tout le monde allait travailler excessivement fort et bien pour les atteindre. Pour moi, la discipline et l’éthique sportive, c’est primordial dans une équipe. Avec ces objectifs en tête, j’étais certaine de me retrouver dans un club qui allait prendre le volley avec le plus grand sérieux et professionnalisme.

Tu es joueuse complète ! Comment est née cette envie de jouer “tout” ? Comment gères-tu cette polyvalence ?

L’envie s’est développée à travers mes années de compétition. En entraînement, j’ai vu que j’avais des habiletés physiques et mentales qui étaient nécessaires pour plus d’une position. En parlant avec mon entraîneur de l’époque, j’ai demandé ce qu’il était possible de faire pour que je puisse me développer en étant complète.
Je pense bien gérer cette polyvalence dans le sens où j’essaie de la mettre en avant seulement quand l’équipe en sent le besoin en entraînement ou en match. Ce n’est pas toujours facile de changer d’une position à l’autre en quelques secondes, mais j’essaie de m’y habituer de plus en plus !

Quelle est ta place dans l’équipe ?

Je suis une joueuse assez discrète qui est là pour soutenir, encourager et challenger les filles autant en sur et hors terrain.

Quels défauts et qualités t’impactent en tant que sportive ?

Je suis excessivement dure et impatiente envers moi-même. Dès que je fais une erreur bête, je me me frustre. En revanche, je pense être une personne excessivement travailleuse et persévérante. Malgré les difficultés, j’essaie de toujours me donner à 110 % et de continuer à apprendre.

Après toutes ces victoires, comment ne pas se laisser dépasser par ce statut de leader, acclamées de toutes parts ? Comment éviter les erreurs ?

On y va un match à la fois. On est évidemment fières de notre statut, mais on ne le prend pas du tout pour acquis : chaque match est important, chaque pratique est nécessaire pour bien performer et nos actions/attitudes peuvent toujours faire tourner le vent. L’équipe reste donc concentrée sur ses objectifs et tant qu’ils ne sont pas atteints, on continue à regarder vers l’avant !

As-tu tiré des enseignements des années passées ?

Ne jamais lâcher même dans les moments les plus difficiles. Toujours être une bonne coéquipière. Tu es responsable de ce sur quoi tu mets ton attention, tes efforts et ton énergie.

Qu’est-ce qui t’anime au quotidien ?

Le volley, ma famille, mon copain et l’expérience en soit d’être en France !

Que fais tu en parallèle de ta carrière sportive ?

Pour l’instant, c’est assez tranquille de ce côté puisqu’avec le déménagement et le début de ma première saison pro, je souhaitais me donner tout le temps possible pour m’y consacrer à 100 %. Cela dit, je suis détentrice d’un brevet d’enseignement et bientôt d’un diplôme pour être travailleuse sociale. Les études ont toujours pris une grande place et importance dans ma vie.

Quels sont tes plans sur le long-terme ?

Sur le long terme, j’espère continuer de jouer une ou deux saisons en Europe et ensuite, retourner au Québec pour enseigner, entraîner et/ou être présente pour les clubs dans lesquels j’ai grandi.

Une chose sur toi à savoir ?

Je suis très maladroite ! Même si le sol n’est pas glissant, je tombe ou je glisse presque partout ! Chez moi, on m’a déjà surnommée le Bambi sur la glace !

Quelque chose que tu souhaiterais dire aux supporters ?

Merci à tous et à toutes de nous suivre, de nous aimer et de nous soutenir semaines après semaines ! Vous m’avez permis de me sentir bien dans ce tout nouveau pays et cette nouvelle équipe ! À bientôt 😊

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