Passeuse depuis 2022 chez les Louves, la championne Zoila La Rosa répond au questions du club. Vous apprenez en cette fin de saison 2022/2023 qui est la numéro 10, qui clôture donc une année riche en rebondissements, en objectifs ambitieux et en travail acharné, comme toutes les années. Qui est Zoila ? Interview.

Peux-tu nous parler de ta passion pour ce sport ?

Zoila La Rosa : la passion que j’ai pour le volley ball est un sentiment que je ne peux décrire mais je peux dire que c’est la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie.

Quel est ton parcours sportif ?

J’ai commencé le volley à 13 ans, car mon papa est président de sport dans une organisation au Pérou, j’ai fait une détection de volley pour rejoindre un sport étude volley sur Lima dans le club Divino Maestro. Je suis arrivé comme centrale et le coach Agayo m’a appris le poste de passeuse et c’est ainsi qu’a commencé mon aventure.

À l’âge de 14 ans, j’ai participé à un tournoi de club où j’ai été sélectionnée pour l’équipe nationale des jeunes de mon pays. Lors du premier tournoi international, je suis sortie meilleure passeuse et nous nous sommes qualifiés pour le championnat du monde de ma catégorie.

Plus tard nous avons joué des équipes de jeunes et à 17 ans j’ai eu un coup de chance, les passeuses de l’équipe nationale ont été blessées et n’ont pas pu aller à un tournoi où chaque athlète espère aller : la coupe du monde. Ma première expérience avec l’équipe nationale senior. C’était sympa et en même temps beaucoup de pression car je n’avais que 17 ans et c’était la première fois que je jouais avec l’équipe première du Pérou. Ce moment je l’ai vécu à fond. Je ne l’oublierai jamais. Et en ce qui concerne la ligue et les clubs, j’ai été championne quatre fois avec mon club au Pérou Usmp puis j’ai décidé de sortir et de jouer à l’étranger avec une belle opportunité qu’un ami Palacios m’a proposée et mon premier pays était la France, sans rien savoir de lui, je suis venue apprendre, vivre l’expérience, profiter en faisant ce qui me passionnait, et même si ma première année n’était pas bonne du tout, je ne parlais pas et encore moins comprenais le français, mais j’aimais beaucoup le niveau et mon coach m’a convaincu de revenir, alors je suis revenue. J’ai joué en ligue A et j’ai traversé plusieurs clubs. J’ai appris un peu de chacun d’eux. Et maintenant je suis ici à Saint-Dié en train de profiter de cette carrière tous les samedis avec les supporters qui nous aident à gagner les matchs.

Comment as-tu fait ton choix de métier ?

Pour moi, le volley est mon métier, et je viens d’une famille qui a été sportive, et ils n’ont pas eu les mêmes opportunités que moi malheureusement, mais en général ma famille est compétitive, ils sont très courageux et intelligents.

Dis-nous en plus sur ton poste de passeuse…

J’aime le volleyball parce que c’est un sport d’équipe, la confiance et les responsabilités doivent exister. Et j’aime être passeuse parce que même si tous ceux qui voient le volley-ball disent à quel point que telle attaque est puissante, derrière cela, il y a une décision de passeuse que vous prenez souvent au millième de seconde. Je ne veux pas tirer sur le travail des filles à la réception mais la passeuse, c’est le cerveau d’une équipe c’est elle qui fait le jeu, on a besoin de créativité à ce poste, on est un peu le métronome de l’équipe.

Quel est ton rôle dans l’équipe ?

Je pense que mon rôle dans l’équipe est de trouver une bonne communication avec les joueuses, pour apporter le plus de solutions possibles, j’essaie aussi de partage mon expérience. Peu importe ce qui se passe à l’extérieur mais quand nous sommes sur le terrain on est là les unes pour les autres.

Quelles sont tes forces et faiblesses ?

Une faiblesse que j’ai dans le sport est que je ne suis pas très grande pour aider à bloquer. Une force est que je sais que si je peux capter un peu de force de l’attaque adverse, nous pouvons facilement défendre et contre-attaquer. Une autre force que j’utilise dans ma vie quotidienne est que je n’ai pas l’intention d’abandonner, je vais toujours de l’avant dans toutes les circonstances de ma vie, je vais réaliser ce que je me suis fixé, si Dieu le veut.

Que penses-tu de la France, puisque tu y évolues depuis des années maintenant ?

J’aime beaucoup la France, j’aime l’éducation, la langue, ce n’est pas la même vie que dans mon pays et ce n’est pas non plus le même confort, dans un beau pays où j’apprécie tout ce qu’il peut m’offrir.

Des enseignements qui te servent toujours aujourd’hui ?

Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau qui m’apprend à m’améliorer en tant que personne et en tant qu’athlète. Chaque fois que je tombe, comme tous les athlètes, je pense beaucoup à une phrase de mon père, je me relèverai toujours comme le phénix.

Qu’est-ce qui t’anime au quotidien ?

Ce qui m’encourage à m’entraîner au quotidien, c’est de m’améliorer pour atteindre les objectifs fixés.

Que fais-tu en parallèle de ta carrière sportive ?

Pour l’instant je me consacre au volley. L’année dernière j’ai étudié pour obtenir un diplôme d’entraîneur d’enfants. Un de mes hobbies est d’écouter de la musique et de lire.

Quels sont tes plans sur le long terme ?

J’aimerais vraiment travailler avec les enfants je pense avoir le charisme nécessaire pour animer dans une école et en parallèle éventuellement enseigner le volley.

Une chose que tu aimes et une chose que tu détestes ?

J’aime vraiment la sincérité et la responsabilité. et je n’aime pas l’hypocrisie, l’égoïsme, et surtout les mensonges !

Une anecdote ?

je suis une fille un peu timide, qui aime sa famille et apprécie beaucoup les bons amis.

Que souhaiterais-tu dire aux supporters ?

Aux fans de Saint Die, merci beaucoup d’être venus tous les samedis pour nous encourager, désolée aussi car ce n’était pas le résultat que vous espériez et nous non plus, mais je garde une image en tête de la salle pleine de bonnes vibes, ne changez rien ce fut un grand plaisir !
Ce ne sera pas un au revoir j’espère que c’est à bientôt. ☺️

Le portrait de Zoila La Rosa vous a plu ? Vous souhaitez en apprendre plus sur ses coéquipières ? Vous pouvez lire les précédentes interviews de Lou Meyer ou encore Nihel El Ghoul.