Le ton est donné avec le leitmotiv de Jacqui Armer ! Qui signifie « Ne me dites ce que je dois faire ». La centrale ne se laisse pas marcher sur les pieds et entend évoluer sur et hors du terrain comme elle l’entend. Comme ses coéquipières, Jacqui est tombée dans ce milieu dans l’enfance et la flamme ne s’est jamais éteinte. D’ailleurs, quand l’Américaine parle de cette passion, elle nous rappelle étrangement le portrait d’une certaine réceptionneuse attaquante… Apprenez-en plus sur Jacqui dans cet article. 

Une carrière toute tracée

Née de deux parents sportifs, Jacqui a une passion pour le volley depuis le plus jeune âge. Le ballon rond, elle le découvre à l’âge de sept ans. Parmi tous les sports qu’elle a pu pratiquer, c’est le volleyball qui lui a tapé dans l’œil et elle a su rapidement que c’est ce qu’elle voulait faire comme sport à l’Université, comme il est coutume aux États-Unis. C’est à l’université de l’État de Louisiane (LSU) que Jacqui a pu jouer et s’améliorer en tant que volleyeuse, puis à l’université d’Indiana pour sa dernière année dans l’enseignement supérieur. L’année dernière, elle joue enfin professionnellement comme elle en avait toujours rêvé. C’est le club de Hylte/Halmstad, en Suède, qui l’a accueillie pour la deuxième partie de la saison 2020-2021. Son équipe a remporté la Coupe avec la médaille d’or. Cette saison 2021-2022, elle a décidé de se battre aux côtés des Louves de Saint-Dié !

Qui se cache derrière la centrale ?

Pour mieux comprendre la numéro 15, il faut savoir qu’elle adore la compétition et que sa vie a toujours tourné autour du volley. “Le volley a toujours constitué une grosse partie de ma vie. Je ne me souviens même pas d’une époque où je ne jouais pas.” Elle se nourrit d’adrénaline et de l’objectif de toujours s’améliorer. Parfois guidée par ses émotions, elle reconnaît que cela peut la desservir tout autant que l’aider à être ultra motivée dans les matchs particulièrement euphorisants. 

Floridienne typique, la vie est plutôt “chill” (osera-t-on dire) pour Jacqui Armer. Elle fait actuellement ce qu’elle aime et ne se pose pas plus de questions sur son futur professionnel. De surcroît, ce métier lui permet de voyager, que rêver de mieux ? En privé, Jacqui est une lectrice avide, se plaît à cuisiner et consomme beaucoup de contenus Netflix (qui dirait le contraire de nos jours ?). Sur sa terre d’origine, La numéro 15 apprécie les après-midis à la plage, où elle peut évidemment jouer au beach volley

Un atout de taille

Sa grande taille (1m89) est un plus qui n’est pas à sous-estimer dans son rôle de centrale. Elle a la charge de bloquer chaque attaque de l’autre équipe. Cependant, elle se considère davantage comme une attaquante centrale que comme bloqueuse. C’est ce qu’elle préfère faire sur le terrain. Naturellement, c’est aussi de cette manière qu’elle score le plus de points. 

La compétition anime Jacqui d’un sentiment euphorisant

Jacqui Armer a confiance en son équipe, collectivement, pour la suite. “Notre équipe travaille super bien ensemble et est forte pour gagner collectivement. On peut toujours compter sur une joueuse, pas toujours la même, à chaque match. Il n’y a pas de “star” dans l’équipe et nous n’avons pas besoin d’une telle joueuse.”

C’est donc naturellement qu’elle est aux anges, ravie de jouer ces play-off. Chaque match sera difficile… pour son plus grand plaisir ! Pratique : pour les équipes que les Louves ont déjà affrontées auparavant, comme Istres ou Mougins, les volleyeuses peuvent jouer sur la tactique. C’est-à-dire regarder les matchs en vidéo afin d’étudier dans quelle mesure elles avaient performé contre leurs adversaires et cibler les zones qui ont besoin d’être travaillées et améliorées.