Originaire d’Alsace et actuellement étudiante à Strasbourg, Manon Bolley signe sa troisième saison avec les Louves. La jeune joueuse de 20 ans conjugue sport de haut niveau et école d’ingénieure. Un bel exemple à suivre. Portrait d’une volleyeuse surmotivée !

« Mon leitmotiv ? Toujours me surpasser ! »

 

Peux-tu nous résumer ton parcours dans le volley jusqu’ici ?

“J’ai commencé le volley-ball vers 10 ans au VBO (Volley-ball Ostwald), un club juste à côté de chez moi. Puis, j’ai joué 5 ans au SUC (Strasbourg université club) en jeune, mais aussi en N2, tout en intégrant le pôle espoir de Mulhouse. Avant d’intégrer le club de la Constantia, un an, en Elite. Pour pouvoir concilier le volley et les études, j’ai fait le choix, une saison d’être partenaire d’entraînement à Offenburg (Allemagne). J’ai enfin intégré Saint-Dié-des-Vosges lorsque l’équipe était en N2”.

Quelles études fais-tu et que comptes-tu faire après ?

“J’ai fait une classe préparatoire Physique chimie science de l’ingénieur (Math sup/ Math spé) dans la prépa associé à l’ECAM Strasbourg Europe (Schiltigheim) et actuellement je suis actuellement en 2ème année de cycle ingé dans cette école. J’aimerais devenir ingénieure en qualité, mais je ne sais pas encore exactement dans quelle branche. Et pourquoi pas partir à l’étranger si l’opportunité se présente.”

Quelles sont tes  ambitions dans le volley ?

“J’essaie le plus possible de combiner volley et études. Pour l’instant j’y arrive, même si je ne peux pas venir à tous les entraînements. Avec les stages que j’ai à faire, je suis consciente que je devrai surement faire des pauses, mais j’espère ne jamais devoir arrêter complètement. Et j’imagine pouvoir jouer à haut-niveau une fois entrée dans la vie active”.

Comment s’annonce cette saison pour votre équipe selon toi ?

“L’objectif est d’atteindre les play-offs. Je pense qu’on a vraiment les capacités pour atteindre cette poule si on ne baisse pas notre garde. Chaque match est important et sera une nouvelle bataille. On essayera d’offrir un maximum de victoires à notre public”.

As-tu un message à faire passer à l’occasion d’Octobre Rose ?

“Je soutiens toutes les femmes ayant ou ayant eu un cancer. Etre malade ne doit pas être une fatalité puisque le cancer du sein peut être soigné s’il est détecté tôt. Il ne faut pas avoir peur d’en parler”.