Un nouveau match à gagner impérativement pour espérer gagner sa place dans le trio final de la phase régulière. Un match au cours duquel les Louves ne devaient rien lâcher car le moindre set concédé peut s’avérer fatal pour la suite. Contrat rempli avec brio : Saint-Dié remporte la victoire 3-0 contre Clamart qui n’a rien pu faire ( 25-17, 25-12, 25-18). 

Clamart vaincu par des Louves surmotivées

Quel match, quel spectacle ! Mais alors comment expliquer ce score qui ne laisse que peu de place à Clamart ? Le coach des Franciliennes, Pierre Guillemaud, expliquait en fin de match que c’était la difficulté à bloquer Saint-Dié sur l’attaque qui a mis à mal les Clamartoises. Même si leur qualité de jeu s’est améliorée au 3e set, cela n’a pas suffi face à des Louves explosives.

Là où les visiteuses auraient pu rattraper des points, elles n’ont malheureusement pour elles pas brillé non plus : la qualité de service n’était pas au rendez-vous, toujours selon le coach Clamartois.

La défaite laisse un goût amer à l’ex-Louve et capitaine de l’équipe de Clamart, Sophie Rossard. Elle explique notamment cette rencontre malheureuse par un « ascendant psychologique et physique » du côté des Louves. Clairement écoeurée que son équipe n’ait pas pu plus montré ce dont elles étaient capables, elle reste optimiste pour la suite et les matchs à venir.

Manu Dumortier est quant à lui fier de sa stratégie et de la façon dont ses joueuses ont appliqué la recette à la lettre. Elles ont éliminé le point fort des Clamartoises et ont joué sur leurs points forts à elles. Une grande qualité de service qui a mises les visiteuses en difficulté en réception et les a éloignées du filet. Les empêchant ainsi de jouer. Quant aux opportunités d’attaque, la meute a su les saisir.

Trois sets sur le même ton

La même dynamique a été insufflée et appliquée à chaque set finalement. Les Louves étaient toujours devant. Même si Clamart commençait fort en début de set, les Louves suivaient toujours et finissaient par les distancer.

Les Louves vs Clamart

Dans le 2e set, égal aux deux autres, le score passait de 8-7 à 12-7 puis 21-11. Un écart qui ne cesse de se creuser. Le 12e point de ce set fut très disputé ; les Clamartoises l’ont remporté brillamment, mais il restera le dernier de cette manche. Côté déodatien, c’est Nihel El Ghoul qui s’est particulièrement distinguée avec plusieurs aces, dont un qui a conclu le set, et de belles attaques. Personne ne pouvait l’arrêter !

La famille Iung, père et fils, étaient au match et Pierre Mercier a donné la parole au parrain du match. Notons que Fernand Iung, qui nous a quittés il y a bientôt trois ans, était un des fondateurs du club de volley de Saint-Dié-des-Vosges.

Le dernier set était, comme on l’expliquait, semblable aux deux précédents. D’entrée de jeu, une série de points remportée formidable avec 10-2. Jusqu’à cette balle de match difficile à obtenir en raison des fautes provoquées par les Clamartoises : le 24-16 se transforme ainsi en 24-18 et enfin, balle de match, et le 25e point de ce set signé Kendiaba Koné libère toutes les joueuses de ce match à sens unique.

Les Louves vs Clamart

Ce match restera particulier non pas dans son déroulement ou sa conclusion, mais car il s’agissait d’un match joué à guichets fermés ! À l’approche des fêtes, les Déodatiens se sont sentis l’âme festive et célébrante. Quoi de mieux que de braver le froid dans un gymnase plein à craquer ? Les 950 places du POJC étaient toutes occupées et des presque-spectateurs ont été contraints de rebrousser chemin. Les près de 1000 personnes présentes dans la salle ce jour-là ont-elles assisté à un début de remontée dans le trio de tête ? Seule la suite nous le dira.