La libéro est à l’honneur de ce dernier match de phase régulière contre Évreux. Grâce à elle et son statut particulier, nombre de ballons ont pu être sauvés à chaque match. Qui est Laura Urios, celle qui dirige le jeu arrière ?

Quel est ton parcours ?

Laura Urios : J’ai une famille de volleyeurs donc j’ai commencé très jeune à l’âge de 5 ans.  Au début juste pour essayer, puis j’y ai vite pris goût. En parallèle je pratiquais d’autres sports mais lorsqu’il a fallu en choisir un, c’est naturellement que le volley est resté.J’ai joué de l’âge de 5 ans à mes 17 ans au club d’Avignon volley-ball. Les quatre dernières années, j’étais également au pôle espoir de Montpellier en sports études. Puis j’ai intégré le centre de formation de Istres. J’ai joué sept ans pour ce club  et maintenant me voilà dans les Vosges.

Que t’a apporté le fait d’avoir une soeur dans le même milieu ?

Ma soeur Sandra a joué également à très haut niveau puisqu’elle était en Ligue A et en équipe de France. Donc forcément c’est toujours très sympa de pouvoir échanger sur nos ressentis ou nos expériences individuelles.

Ton expérience en Ligue A, en montée et en descente, est précieuse. Quel retour peux-tu en faire ?

De par cette expérience, je peux dire qu’accéder à la ligue A est très compliqué et c’est un travail de fond mais une fois l’objectif atteint, il est encore plus difficile de s’y maintenir.

Pourquoi aimes-tu le poste de libéro et pourquoi es-tu faite pour lui ?

Cela fait six ans que je suis libéro. J’aime ce poste car c’est un poste qui permet d’aider l’équipe en sauvant des ballons. Les actions ne font pas gagner directement le point mais peuvent éviter de le faire perdre.

Quels sont tes défauts et qualités ?

Je suis combative et perfectionniste mais par conséquent beaucoup trop exigeante avec moi-même.

Comment expliquerais-tu les difficultés que vous avez pu rencontrer en jeu ?

Les difficultés rencontrées sur le match de Bordeaux peuvent arriver sur une saison. Terminer une saison sans perdre un seul match, c’est vraiment très très compliqué. On peut être amenées à en perdre d’autres (je ne l’espère pas !). Ce qu’il faut c’est qu’on arrive à trouver des solutions sur le terrain dans les moments difficiles.

Qu’est-ce qui t’anime au quotidien ?

Ce qui m’anime c’est de me lever tous les matins pour exercer ma passion qui est devenu mon métier.

Que fais tu en parallèle de ta carrière sportive?

En parallèle du volley je fais une formation d’assistant vétérinaire.

Quels sont tes plans sur le long terme ?

Mes plans sur le long terme : accéder à mon plus haut niveau et réussi ma reconversion professionnelle.

Une chose que tu aimes et une chose que tu détestes ?

J’aime être active et je n’aime pas ne rien faire.

Une chose à savoir sur toi ?

Sur le terrain ça ne se remarque pas forcément mais je suis très maladroite.

Que souhaiterais-tu dire aux supporters ?

Merci d’être toujours nombreux pour nous encourager. On aura besoin de vous tout à long de la saison.

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